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    Dessins préparatoires

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Encre noire et gouache blanche sur papier beige


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    Qui veut sauver des millions ?

    Les grecs ont commencé à se préoccuper d’esthétique en toutes choses : en architecture, en statuaire, en poterie, en peinture et même en architecture navale.

    Les romains les ont suivis et ils ont inondé leurs cités de monuments de propagande politique et religieuse impressionnants, mais là aussi, même les plus ordinaires ou utilitaires objets de la vie quotidienne étaient imprégnés de ce soucis de beauté (amphores, sièges, armes, …). Les ouvrages d’art l’étaient aussi.

    La renaissance a redécouvert, sous ses pieds, la civilisation antique et s’en ai inspirée, cultivant et développant cette élévation de chaque objet vers un idéal de beauté. Leurs artistes dessinaient meubles, palais, maisons, canaux, navires, outils, armes, vases, ustensiles de cuisine … et étaient relayés dans leurs rêves par des artisans talentueux, inventifs et perfectionnistes.

    En 1648 naît en France l’Académie Royale de peinture et de sculpture qui enseigne l’anatomie, la perspective, le dessin, s’appuyant sur des moulages de statues gréco-romaines et sur des modèles vivants.

    Cette profusion d’artistes et d’artisans excellemment formés dégage une élite parmi ceux-ci, au service de la noblesse, des commerçants et du clergé, commanditaires riches et exigeants.

    C’est le début d’un siècle d’or de la beauté. L’ambition esthétique est partout : chaque pays rivalise avec ses voisins par une joute d’harmonie. La France de Louis XIV sera copiée jusque dans les cours de Suède, de Russie et d’ailleurs. 

     Le raffinement combiné à l’expertise de ses artistes et de ses artisans produit des œuvres d’art et d’urbanisme recherchées dans toute l’Europe.

      

    Vient la révolution.

    Elle ferme l’académie Royale de Peinture et de Sculpture en 1793. Les maîtres fuient ou sont décapités. Les jeunes peintres d’alors n’ont plus d’enseignants comptétents. Les secrets des peintres mais aussi des esthètes du 18ème siècle se diluent et disparaissent avec le siècle.

    L’école des beaux arts tente, sans y parvenir, de redonner les bases du beau et les techniques de la peinture, aquarelle, dessin …

    L’art académique se sclérose, s’embourgeoise, se moralise. Les peintres méconnaissent de plus en plus les règles de l’art. La société s’enlaidit jusque dans sa mode vestimentaire. La noblesse d’empire n’a pas les artistes au niveau de ses ambitions.

    L’industrialisation arrive.

    Elle prétend vendre à bas prix ce qu’elle produit en quantité et que les artisans d’autrefois produisaient si cher et si lentement. Elle y parvient mais la qualité ne suit pas : un objet devient utilitaire mais perd sa composante esthétique et durable.

    L'artisanat,, étouffé par cette concurrence meurt en deux siècles.

    La deuxième guerre mondiale est apocalypse industrielle : des millions de tonnes de bombes pilonnent l’Europe des esthètes d’autrefois.

    Les bâtiments baroques, romans, romains sont remplacés par des bâtiments vite construits, bon marchés, pratiques mais où tout souci esthétique est absent.

    Hitler, amateur d’art classique et peintre figuratif lui même, étant responsable du carnage, la presse dénigre donc ,dès la libération, l’art figuratif.

    L’art figuratif des 19ème et 20ème siècles avait servi une France cléricale, bien pensante et hypocrite dont, sans doute, la jeunesse voulait se débarrasser comme on quitte un manteau démodé, pesant et sale.

    Elle jette le bébé avec l’eau du bain en encensant les pires prétendus artistes: Picasso, Modigliani et consort.

    L’industrie continue de s’enrichir, les 30 glorieuses produisent d’immenses fortunes. Pour les millionnaires, il faut transformer en valeur plus sûre, ce papier monnaie capable de dévaluer.

    La presse distribue du génie à quelques peintres non figuratifs sous les feux de la rampe médiatique et leurs  œuvres  deviennent ainsi valeurs refuges, au même titre que l’or ou le diamant, mais beaucoup plus pratiques. En effet les sommes astronomiques auxquelles s’élèvent ces tableaux leur permettent de préserver beaucoup de valeurs. Il suffit pour cela d’acheter l’œuvre, de la rouler dans une valise et de la ranger dans un coffre Suisse. En cas de crack boursier, il suffira de remettre le tableau en vente. Peu de risque que la vente n’atteigne pas une somme égale ou supérieure au prix d’achat pour la bonne et simple raison que tous y ont intérêt.

     

    Quand vous achetez un bien, vous cherchez le plus bas prix pour la plus grande qualité, mais si vous voulez sauver votre fortune, vous achetez une valeur refuge au plus haut prix et la qualité importe peu : vous êtes assis sur une montagne de papiers-monnaies représentant une fortune à condition que cette monnaie ne dévalue pas,  achetez donc la toile la plus chère, elle remplacera avantageusement beaucoup de papiers- monnaies, personne ne vous la volera car son originalité la rend inviolable et vous etes enregistré comme son acheteur.

     

    Personne ne discute de son esthétique, vous ne vous demandez en effet pas si la valeur inscrite sur le billet de banque correspond à l’esthétique de ce dernier.

    Tout le monde se fout donc de l’esthétique de l’art moderne et contemporain.

     

    Tout ce qui compte c’est QUI cautionne cet artiste. Si c’est un grand collectionneur connu sur la place de Paris, New York, Londres etc…. les investisseurs auront confiance et y placeront leur fortune. Il faut donc faire connaître le pseudo artiste. La presse s’en charge. A partir du moment où le collectionneur cautionne, la presse encense.

     

    La première vente fera le buzz sur internet : « L’artiste inconnu d’hier, vendu à prix d’or aujourd’hui » etc… etc …

     

    La boule de neige commence à rouler, elle ne s’arrêtera pas de sitôt. Plus il vendra, plus on parlera de lui, plus on parle de lui, plus il vendra. C’est l’histoire du chien qui se mord la queue.

     

    La dessus tout un commerce de produits dérivés se greffe : émissions de TV, livres, expositions, rétrospectives, …

     

    Ainsi donc la presse distribue du génie à qui a été choisi par les collectionneurs.

    Et personne n’ose murmurer contre cette laideur élevée au statut d’art de génie, car chacun se sent incompétent. La presse, l’université même cautionnant, le vulgum pecus se sent stupide devant ces beaux parleurs. Un vocabulaire très parisien, très fumeux, très hermétique est d’ailleurs né pour continuer d’enfoncer le béotien, celui croit bêtement que BEAU c’est BIEN, celui qui ne comprend pas comment ces horreurs sont vantées par la presse.

     

    D’ailleurs le « malheureux vous et moi » a tellement peur d’être montré du doigt par les intellectuels de l’histoire de l’Art moderne, qu’il n’ose pas donner son opinion d’inculte, ça ferait tellement « peuple » !

    Et pas seulement "peuple", mais aussi fachiste, n'oublions pas que l'icone du méchant: Hitler, detestait Picasso et adorait l'art classique.Ca ne vous rend pas Picasso plus beau et l'art figuratif plus suspect?

    (Mon Dieu, j'espere que Hitler n'aimait pas la confiture de fraise comme moi..).

    Et l'histoire de l'art récente est tellement pleine de ces genies mal-aimés à leurs débuts ou même de leur vivant, et découverts ensuite comme Artistes d'exception.Pauvres victimes du méchant bourgeois réactionnaire!  Mensonge! Ces artistes ont étés élevés au statut de génie par le système...

    Le lavage de cerveau du peuple a commencé à la fin de la seconde guerre mondiale.Tout un tas de conneries sont vehiculées par les médiats.

    Si vous avez bien appris votre leçon, vous devez savoir que l'artiste moderne s'est libéré de la servitude de la representation figurative. Que l'Artiste véritable a un message à communiquer, qu'il souffre pour le Darfour, la Tchetchenie, l'enfance en Afrique ( rayer les mentions inutiles), même si, curieusement, il n'aide pas financierement ces causes. Que le veritable Artiste ne recherche pas l'argent, c'est si terre à terre,

    qu'il est mal-à-l'aise parmi les gens (les mortels comme vous et moi) et qu'il est toujours si original dans sa façon de se comporter, de parler, de s'habiller, que les méchants( vous et moi) ne le comprennent pas, mais l'identifient tres bien, et c'est le but!

    les mediats ont inventé le mythe de l'Artiste authentique, unpeu illuminé,mal habillé, crachant sur la société, marginal, presque anarchiste, fréquentant les millieux interloppes, alcoolisé, drogué, mais humaniste tendance gauchiste. Personne ne l'aime, le pauvre, parceque personne ne le comprend, il est tellement visionnaire et avant-gardiste!

    Ainsi sont dépeint Van Gogh, Gaugin, le douannier Rousseau, Modigliani.....

    Si on se réfère à ce shéma simpliste,Leonard de vinci, Raphael,Titien, Rubens,Van dyck, ne sont pas de vrais artistes, n'ayant fréquenté que les nobles et leurs palais, n'ayant jamais été ni témoins des miséreux de leurs époques  ni des horreurs de l'Inquisition, riches, courtisants, proches des dirigeants et adulés des grands!

    Alors, n'importe qui sortant aujourd'hui de l'ecole des beaux arts en France se doit de se déguiser en Artiste, de s'habiller avec un sac, de ne pas se laver, fumer, boire, percing un peu partout, et surtout d'avoir une opinion sur tout et toujours contre le gouvernement!

    A cinq ans ils se déguisaient en Spiderman, à vingt ans ils se déguisent en artistes. lls excellent  dans l'art de commenter leurs propres oeuvres et sont si contents d'eux-même!

    En France, le système les caline et les dorlotte.

    En collant des journeaux déchirés sur des bouts de carton,ils obtiennent leur entrée à l'école des beaux arts, quand ils en sortiront, la tête pleine de vent, le cerveau lavé,rempli du politiquement correct artistique, ils seront persuadés d'etre des génies incompris. Ils seront professeurs de dessins pour communiquer le message à nos chères têtes blondes.Ils exposeront  leurs horreurs et s'ils sont plus originaux que le dernier original ou s'ils ont quelques copains dans la presse ou la finance, ils pouront etre elus" valeur refuge" et leurs oeuvres se vendront à prix d'or.

    Et le plus rigolo c'est que, dans toute cette machinerie bien huilée, destinée à sauver du fric en l'échangeant contre de l'"art", les artistes sont les seuls à croire à leur propre génie!( Nottez bien que, vers la fin, Hitler croyait à sa propre propagande.)

    S'ils ont moins de chance, ils exposeront dans des galeries locales, arrondissant leurs fins de mois.Et s'ils veulent etre répertoriés dans l'argus des peintres, ils feront comme beaucoup de leurs confrères: ils s'achèteront eux même une oeuvre dans une vente aux enchères.Ca leur coûtera en définitive les 16 pour cent que demande le commissaire priseur.

    Tout un petit monde gravite autour de ce merveilleux panier de crabes snobs;

         Les galeristes qui font leur métier,

        Les journalistes des rubriques artistiques qui encensent ces nullités,

       Les politiciens locaux, toujours prêts à étre sur la photo, seront présents aux vernissages, voire commanderont des horreurs pour enlaidir nos ronds-points( oui, oui, c'est nos impots locaux qui financent ce système!)

       Les tv toujours à l'affut de l'évenementiel.

     Ainsi, même si rien ne se vend, beaucoup d'air bouge, et , dans le pire des cas, l'Artiste écorché vif pourra rajouter cette exposition médiatisée à la liste impressionnante des precédentes, espérant que ce curiculum vitae influencera les acheteurs des futures expositions.

     D'ailleurs tout le monde se sent obligé, par tact, courtoisie ou simplement par gêne, de trouver une parole admirative pour commenter l'exposition oû il a été invité( piégé).Pour ne pas etre pris en flagrand delit de "béotient inculte",chacun sort alors les qualificatifs de rigueur:" c'est fort, c'est puissant", etc...

    quand un certain  artiste contemporain connu voit sa notoriété baisser, il offre quelques oeuvres à un polititien qui, en échange l'acceuille de son vivant dans le musée des beaux-arts locaux, voisinant les grands maîtres du siecle d'or. Ainsi promotionné, l'artiste contemporain voit sa notoriété monter, et, par rebond, le politicien se retrouve proprietaire  d'oeuvres qui augmentent de valeur.

    Et ce petit monde de s'autocongratuler dans les manifestations artistiques mondaines...

    L'épidémie gagne tous les domaines artistiques:

    les compositeurs  pondent la musique dodécaphonique,

    les architectes dessinent des cubes,

    les architectes d' interieur decident qu'un escalier d'usine et un sol en beton ciré c'est dejà de l'art décoratif...

     Le cube étant la figure géométrique la plus simple à dessiner, l'artiste contemporain a donc décidé qu'il y a autant d'art à dessiner un cube qu'une Joconde, du coup, les cuisiniers se voulant "nouvelle cuisine", vous serviront dans des assiettes carrées et des verres cubiques.

    Les chorégraphes remplacent la grâce et l'élégance par des spasmes malsains.

    Les horlogers dessinent des montres carrées, les bijoutiers des bagues eu forme d'écrous.

    Alors même que cette intelligencia artistique parisienne, celle-là même qui cràche sur l'esthetique baroque, habite dans des appartements des 18eme ou 19eme  siecles, aprés les avoir laqués de blanc du plafond au plancher et les avoir décorés d'oeuvres contemporaines, seules capables d' identifier leurs locataires comme rebelles. Car il faut dire et répéter :" l'art contemporain est comme Johnny, l'art rebelle, celui qui n'est aimé que par les rebelles de la société!"

    Mais tout rebelle est le ringard de demain car une mode est faite pour se démoder, pas le classicisme!

    PETIT LEXIQUE DES MOTS OU CLICHES TELLEMENT CONTEMPORAINS :

      CONVOQUER:  l'auteur convoque rembrandt.(qelle autorité!)

       DIALOGUER::la couleur dialogue avec les formes...(ça ne veut rien dire, mais le temps que vous cherchez à comprendre, vous ne le passez pas à vous demander ce que vous faites dans cette expo!)

      METISSAGE       un culture metissée avec celle de la renaissance

      HYBRIDATION   idem metissage

      ON EST DANS LE:   ex: on est dans le paraitre et non dans l'etre...

      DECONSTRUIRE: ex: Il déconstruit la perspective (detruire ça serait trop simple, de toute façon ça ne veut rien dire....)

      IMPROBABLE

      PERTINENCE

      REINVENTER ex: reinventer la lumiere

      INTERVENIR l'artiste fait intervenir la couleur...

      ESPACES DE LIBERTE

     FAIRE DIALOGUER ex: faire dialoguer les creations contemporaines avec les oeuvres héritées du passé (ça les institutionalise)

     TRASH ART important! un mot anglais pour connoter international

     SE METTRE EN DANGER  on sait que l'artiste contemporain prend des risques!

     UNE REFLEXION ça positionne cet art comme destinné aux intellectuels

      

    TRAVAUX PRATIQUES: ECRIS TON PROPRE COMMENTAIRE SUR TON OEUVRE CONTEMPORAINE:

      

    Improbable rencontre entre forme et matiere, l'artiste convoque Rembrandt dans son oeuvre, faisant dialoguer couleurs et volumes, il reussit, avec pertinence, à metisser les poubelles et la Joconde, reinventant, dans un espace de liberté totale - mais non sans se mettre en danger - l'hybridation du "trash-art" avec l'académisme le plus poussiereux, une reflexion sur le metissage matiere -espace qui déconstruit la perspective .

    Bien sûr on ne comprend rien, mais c'est le but, ainsi, le spectateur se sent incompétent voire stupide .

      

    A force de courrir aprés l'originalité, l'art contemporain, loin de se singulariser tourne en rond et s'uniformise. De même pour l'architecture moderne qui se mondialise. Photographiez un e ville nouvelle dans n'importe quel pays du monde. Rien ne differencie un village d'un autre. L'architecte a oublié jusqu'au sens ethymologique du mot architecture. Les arches en sont absentes, l'esthetique semble venir loin derriere les impératifs techniques, economiques ou urbanistiques.

    Souvent le but evident est de choquer pour faire parler de l'auteur.L'histoire ne retiendra pas le nom de ceux qui ont remplacé la recherche de l'harmonie esthetique par celle de la dysharmonie criarde. Les exemples sont légions: la grande arche de la Defense (qui n'a d'ailleurs rien d'une arche, c'est un carré!), les pseudo-pyramides de la grande motte, Beaubourg, et vous en connaissez d'autres...

     Mais tout cela ne serait rien si le systeme ne laissait sur le bord du chemin l'enfant réellement doué car, n'en doutons pas, il nait chaque siecle ou chaque 10 ans ou chaque année un jeune Leonard, Michel-ange, caravage, qui trouve une societé qui lui interdira son entrée à l'école des beaux- arts (comme ça m'est arrivé), qui lui fermera les portes des galeries.

    Un enfant qui ne trouvera pas de maître pour faire mûrir son talent. Un enfant qui deviendra un mediocre plombier, medecin ou maçon quand il aurait pu produire art, beauté et poésie sous forme de tableaux, statues, dessins, architecture,...Il aurait pu dessiner le prochain violon, meuble, porte, colonne, lampadaire, escalier, toutes choses qui  auraient embelli notre vie...

     

    A suivre....

     


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